TORONTO, le 11 mars 2024 — Alors que commence le Mois de sensibilisation aux tiques, Abell Gestion Parasitaire tire la sonnette d’alarme sur les facteurs croissants qui entraînent une augmentation substantielle des populations de tiques à travers le Canada en 2024, ainsi que sur le risque accru de contracter la maladie de Lyme.
« Les tiques sont ectothermes, ce qui signifie que leur activité et leur survie sont influencées par la température. En raison du réchauffement climatique, le récent hiver anormalement doux a permis aux tiques de se déplacer vers de nouvelles zones et d’allonger leur saison active », a expliqué Aaron Soudant, directeur de l’assurance qualité chez Abell Gestion Parasitaire.
Les tiques à pattes noires, également connues sous le nom de tiques du chevreuil, peuvent transmettre la maladie de Lyme aux personnes et aux animaux domestiques par l’intermédiaire d’une bactérie appelée Borrelia burgdorferi et, dans de rares cas, Borrelia mayonii.
Les tiques ne se trouvent pas seulement dans les zones rurales, mais aussi dans les zones urbaines où elles peuvent trouver des habitats appropriés dans les tas de feuilles, les arbustes et les espaces verts. Contrairement à la croyance populaire, les citadins et leurs animaux de compagnie risquent d’être mordus par les tiques. Le gouvernement du Canada signale un nombre croissant de cas de maladie de Lyme chaque année, et de nombreux cas ne sont pas signalés.
La sensibilisation et la prévention du public sont essentielles pour atténuer la propagation des maladies transmises par les tiques. Abell Gestion Parasitaire offre les conseils suivants pour éviter les morsures de tiques et minimiser le risque de maladie de Lyme :
« L’enlèvement approprié des tiques est essentiel pour minimiser le risque d’infection », ajoute Soudant. « Utiliser la bonne technique et éviter les remèdes maison peut prévenir d’autres complications. »
Abell Gestion Parasitaire, un chef de file dans les solutions de lutte antiparasitaire, se consacre à la sensibilisation aux maladies transmises par les tiques et à doter les communautés de connaissances et de ressources pour se protéger. L’une de leurs fières initiatives est leur soutien au programme de bourses de l’Université de Guelph, qui aide les étudiants dans la recherche sur la maladie de Lyme. Le boursier de cette année vise à produire une thèse innovante dont les résultats seront utilisés pour influencer les politiques de santé, en particulier dans le contexte des systèmes de surveillance des tiques et des maladies transmises par les tiques au Canada. L’Université de Guelph offre des possibilités sans précédent dans ce domaine en tant que siège du laboratoire de recherche G. Magnotta, créé en 2017 pour relever les défis cliniquement importants liés au diagnostic, au pronostic et au traitement de la maladie de Lyme. Vous pouvez en savoir plus sur le travail du laboratoire ici.