Un raton laveur est certes mignon et malicieux mais c’est avant tout un animal sauvage auquel il faut se méfier. Il peut poser un réel danger pour les humains. Pour cette raison, des spécialistes en lutte antiparasitaire sont appelés pour contrôler sa présence et ses déplacements.
Au cours des derniers mois, on a observé une augmentation progressive du nombre de cas de rage chez les ratons laveurs au Canada. Ces animaux vivent de plus en plus dans les milieux urbains et confrontent souvent les gens dans leur chemin. La lutte pour contrôler la présence des ratons laveurs en vue de protéger les gens s’est intensifiée.
En augmentation
En avril 2017, la Société Radio-Canada (CBC.ca) a déclaré que de nouveaux cas de rage de ratons laveurs ont été signalés en Ontario alors que la province n’avait connu aucun cas de rage depuis dix ans.
La directrice de la Protection des Services de la Santé Publique, Mme. Jessica Morris a déclaré que les animaux qui ont été infectés avaient traversé la frontière canado-américaine. Le journal «Toronto Sun» a rapporté aussi que les ratons laveurs atteints de rage ont été signalés le long de la frontière de l’État du Maine.
La transmission de la rage à l’humain se fait par la salive d’animaux infectés. Une morsure ou une égratignure causée par un animal enragé représente de loin la cause la plus fréquente de la rage. Les symptômes peuvent prendre une semaine à un an avant de paraître. L'infection peut également conduire à la mort.
Un animal infecté par la rage peut transmettre la maladie à des animaux domestiques et à d’autres animaux qui sont en contacts avec des humains. Au cours du mois d’août, la station de télévision «CTV.ca» a confirmé qu’un chat qui s’était confronté à un raton laveur dans la ville de Hamilton avait attrapé la rage. Lors du même mois, la chaîne de télévision «Société Radio-Canada (CBC.ca) avait rapporté le cas d’un chien qui avait été testé positif en ayant dans gueule une chauve-souris morte qui préalablement a été contaminée par un raton laveur.
Les ratons laveurs sont de plus en plus nombreux dans les zones urbaines.
Les ratons laveurs prospèrent dans les zones urbaines, ce qui signifie que leur présence en grand nombre constitue une menace pour les humains et les animaux domestiques. La Fédération Canadienne de la Faune rapporte qu'il peut y avoir jusqu'à 100 ratons laveurs au kilomètre carré dans la ville.
Au fur et à mesure que les zones urbaines et suburbaines se développent, les ratons laveurs abandonnent leurs habitats habituels d'arbres creux, de terriers souterrains et d’amas de broussailles pour venir vivre dans les greniers, les creux des murs, les cheminées et les garages.
En raison de la réglementation de la faune dans certaines zones, ces animaux sont protégés. Il est interdit de les tuer. Les ratons laveurs femelles - qui envahissent les greniers pour y construire leur nid, donner naissance et élever leurs petits ne peuvent donc pas être piégés ni être séparées de leurs petits. Dans de nombreuses régions, les ratons laveurs ne peuvent pas être transportés plus d’un kilomètre de là où ils ont été trouvés.
Les propriétaires peuvent réduire les infestations des ratons laveurs en scellant les trous et les fissures dans les toits, en bâtissant des espaces solides et étanches, en utilisant des couvercles de poubelles munies de systèmes de verrouillage anti-animales, en se débarrassant des morceaux de bois et des déchets.
Le Centre de la Faune de Toronto affirme que le meilleur moyen de se débarrasser d’un raton laveur qui se cache dans votre maison serait de contacter immédiatement un Centre de Service Commercial antiparasitaires (comme Abell Gestion Parasitaire). Les agents professionnels d’Abell Gestion Parasitaire sont capables de capturer un animal sauvage sans danger et le transporter (conformément aux lois en vigueur sur le contrôle de la faune sauvage) dans son environnement naturel. En plus, ces agents peuvent vous offrir des solutions que vous pouvez appliquer pour éloigner les ratons laveurs et d'autres espèces animales de votre propriété et ainsi mettre fin aux risques de maladies transmises par les ratons laveurs.